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 Riton, ce héro. -> Ryaba la BG

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André P. de Lavallière
André P. de Lavallière
ANDROID

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Dans Riton, ce héro. -> Ryaba la BG
Le Jeu 16 Mai - 18:14

Mdr tiens pour l'intensité du rp.

La vie file à toute vitesse. Redoutable tension dans les cuisses, les muscles raidis par la course intraitable du vent. C’est comme une route infinie dans l’infinie de l’espace. Le temps se déploie autrement lorsque André fixe le chemin infernal, qui se délite autours de lui. Le vent lui gifle le visage. Il défile à toute vitesse, les bras crispés. Il sert les dents, un vague sourire figé sur les lèvres.

Intense moment de liberté.

- ÇA NE VA PAS pauvre crétin connard de… » Les paroles se dispersent dans l’air et André freine lentement. Les roues crissent sur le gravier du parc et le vélo s’arrête. Il se retourne sur sa selle, fait un signe de la main et grimace une excuse un peu honteuse d’avoir presque dépassé les douze km/h dans un endroit public. C’est à dire que le jeune homme se laisse parfois aller à de curieuses pointes de vitesses qu’il trouve tout simplement grisante.

Hé oui. Sous ses airs d’aristocrate, ou, et je vous l’accorde, de petite pucelle entretenue, André est un irremplaçable casse cou dont l’un des passe temps favoris consiste en sélectionner la pante la plus pentue du parc de Délos et la dévaler le plus vite possible sur son superbe vélo flamboyant en aluminium aérodynamique. Il avait passé pour l’occasion son éternel costume crème, son éternel nœud papillon rouge, ses éternelles chaussures à guêtres et s’était permis d’ajouter à la panoplie une paire de gants blancs qui lui permettaient d’avoir sur le guidon une prise nettement plus élevée.

C’est à dire qu’André faisait du vélo un sport quotidien, et qu’il l’utilisait la plupart du temps pour se déplacer. L’appareil, après maints essais, s’était révélé nettement plus agréable et efficace que le bus, dans lequel le jeune homme étouffait et trouvait difficilement le moyen de dire bonjour au conducteur sans passer pour un imbécile. Ne parlons pas de ces horribles moments où il devait élever la voix pour demander l’ouverture des portes parce que le même aimable chauffeur ne l’avait pas vu esquisser un pas en direction de la sortie après s’être fait passer devant par tout le monde.

Oui, André avait largement de quoi se payer un chauffeur, non, ça ne lui était jamais venu à l’esprit. De nature intrinsèquement humble, il était profondément incapable de s’imaginer se faire conduire par un tiers. Il trouvait déjà nécessairement gênant d’avoir une femme de ménage chez lui. Après tout, plus personne ne se demandait pourquoi André s’évertuait à travailler alors que son compte en banque souffrait d’indigestion depuis sa naissance. Il était comme ça, un point c’est tout.

Doucement, il se remit à pédaler, coiffé d’un canotier, plus prudent cette fois et nettement refroidis par les insultes qui étaient venues percuter ses oreilles et son petit cœur tout mou. Il traversa le parc à un rythme raisonnable et s’en vint à longer le lac. Vaste étendue d’eau qui reflétait en scintillant le soleil d’un début d’après midi paradisiaque. Finalement, la vie sur l’île n’était pas si pire. Peut être que tous ces traumatismes vécus en prison en valaient la peine. André se perdit dans ses pensées. Il avançait à présent à une allure de marche à pieds. Le vent lui caressait le visage. Il tourna la tête pour admirer la végétation ordonnée et reposante du parc lorsque soudain…

Une bourrasque souleva son canotier qui s’envola brutalement. Il porta rapidement une main à sa tête pour tenter de le retenir, tangua sur sa selle, dérapa sur un cailloux et patatra, le vélo perdit son équilibre. Sans autre forme de procès, André s’étala, le nez dans la poussière. Sa joue percuta un cailloux plus agressif que les autres et déchira sa peau délicate. Il vit noir quelque secondes, tâchant de s’habituer à la douleur qui se répandait dans ses coudes, ses genoux et son visage. Par réflexe, il avait fermé les yeux, et lorsqu’il les rouvrit, se fut pour tomber nez à nez avec de délicates jambes de femme.



Dernière édition par André P. de Lavallière le Mar 11 Juin - 0:03, édité 1 fois
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Ryaba Schneider
Ryaba Schneider
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Dans Re: Riton, ce héro. -> Ryaba la BG
Le Mar 4 Juin - 22:12

Doux Jésus !!

Rien ne parut autant exalter l'instant dramatique du moment que le cri désespéré de miss Schneider lorsqu'elle en vint à considérer ce qui semblait être un cadavre d'homme. On aurait pu la croire assister en direct à l'assassinat d'un président ou à l'euthanasie d'un caniche tant ses yeux reflétaient la désemparante atrocité de la scène : les mains sur les joues et le souffle coupé, elle aurait pu laisser crever quinze hommes au lieu d'avoir une réaction intelligente et appeler le samu.
Elle savait qu'elle n'aurait pas du doubler le cycliste de son pas pressé, combien de fois lui avait-on dit qu'on ne doublait des deux cotés qu'en sa patrie d'Amérique — elle n'aurait absolument pas dû le déconcentrer avec son corps de rêve et ses cheveux parfumés (telles étaient ses réflexions sur l'instant même.)

Elle pensa alors avec des millénaires de retard à s'agenouiller pour examiner le blessé. Les quelques passants qui s'étaient retournés à son cri s'étaient déjà détournés en constatant qu'il ne s'agissait qu'une bête chute de bicyclette. Il n'y avait après tout que les civils dilettantes, tire-au-flanc et affamées de chair fraîch- enfin, d'une bonne pêche en bord de mer, pour avoir le temps de s'occuper d'un pauvre type pas capable de tenir un guidon droit. (Ce ne sont pas là ses réflexions, par contre, surtout pour la partie avec la chair fraîche.)

Il ne semblait alors ni inconscient ni éveillé, et elle tamponnait déjà sa joue avec un kleenex dégainé à la vitesse du son. C'est que Ryaba a deux petits frères et qu'elle était constamment obligée de les ramasser à la petite cuillère après leurs cascades viriles en scooter.

L'homme lui disait quelque chose.
Elle se rappelait de son nom :
Mon pauvre mr. Andrew !

Elle avait en effet fait la connaissance d'André au courant des dix jours qu'elle venait de passer sur l'île depuis son arrivée (et j'insiste sur le fait que Ryaba soit arrivée depuis dix jours.) Alors qu'elle parlait des derniers arrivages des maillots de bains et baskets technologiques Nike Air dans la seule boutique officielle sur l'île, un drôle d'oiseau avait accosté pour acheter un porte-bagages, un panier pour vélo et une selle. Effectivement, la marque américaine avait tenté de prendre le monopole de l'équipement sportif de l'archipel, mais des vélos et des accessoires, point.

Le petit Français lui avait marqué la mémoire.
On connaît les Américains, à s'extasier devant les bérets noirs et le french kiss, et à prêter allégeance à un pays qu'ils n'ont vu que dans des cartoons comiques. Dès lors qu'elle avait su que monsieur disait bonjour et merci, elle ne manqua pas d'étaler une sympathie dégoulinante d'admiration pour cet homme qui se transforma immédiatement en une espèce de D'Artagnan mâtiné du Comte de Monte-Christo. Et de lui vendre un maillot de cyclisme dernier cri avec une technologie à faire pâlir un écran plasma.

Mr. Andrew fait réellement du vélo, pensait-elle, nom de dieu, il devait s'entraîner pour le Tour de France. (On ignore si elle l'appelait comme cela parce qu'il lui rappelait un de ses amis du lycée, un genre de hippie anti-capitaliste dépendant de ketchup, ou si sa diction saxonne ne lui permettait simplement pas de prononcer un respectable André comme il se doit.)
On ne s'étendra pas sur les affinités particulières de Ryaba avec la France en contant l'histoire émouvante de la rencontre de ses parents dans une station du métro parisien. Ni en mentionnant son amour inconsidéré pour la quiche lorraine. Ni en détaillant ses cours de langues vivantes du lycée (desquels elle ne se souvenait que d'une recette de croque-madame.)

Qu'est-ce qui prit alors miss Schneider ?
Qu'est-ce qui pouvait bien guider ses mains dans un moment pareil ? Ryaba n'était-elle pas un monstre de régularité ? N'avait-elle toujours privilégié la prudence à l'originalité ? Le canotier était tombé un peu plus loin et la roue du vélo tournait encore dans un doux cliquètement. Ryaba avait posé son sac de plage et essuyé ses mains sur son jean. Elle avait attaché ses cheveux en une queue de cheval haute et plié le mouchoir imbibé de sang ; son expérience de grande sœur lui donnait l'assurance d'un chirurgien. La lumière orangée étalait leurs ombres sur le petit étang plat. Le souffle de Ryaba n'avait jamais été aussi apaisé. Ses yeux s'attendrissaient à la vue des traits délicats du bourgeois bohème tombé du ciel. Rien n'eut pu prévenir ce que le cerveau et le cœur de miss Schneider allaient articuler à la rencontre de son opposé complet; le tictac de sa montre lui-même sembla s'arrêter. C'était une fin de journée comme une autre, où Ryaba allait sur la plage et rester pour un bain de minuit comme elle avait fait les neuf dernières soirées ; et là, une petite croche venait entacher sa partition millimétrée.
Est-ce que la Schneider d'autrefois en tailleur et talons, aux quinze dossiers et au chignon serré se serait arrêtée pour André Perrin de Lavallière ? Était-ce juste l'impulsion de son déchaînement récent, ou était-ce marqué dans son destin ? Le romantisme d'un beau coucher de soleil tiède était-il soumis aux lois temporelles du monde ? Que pensa Ryaba en prenant la tête d'André entre ses fines mains ? Melson Nanfort aurait-il pu commenter cette scène de romance avec des cris sportifs ?

Il ne faudrait pas que ça s'infecte...

Alors elle ouvrit sa bouteille d'Evian et la vida sur le visage de Mr. Andrew.
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André P. de Lavallière
André P. de Lavallière
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Dans Re: Riton, ce héro. -> Ryaba la BG
Le Mar 11 Juin - 0:02

André souffrait un martyr excessivement disproportionné et plus cérébral que physique. Certain d’être quasiment atteint de commotion, il se souleva mollement en faisant une pompe, le regard errant tragiquement de droit à gauche, obnubilé par la douleur cuisante qui lui grimpait dans les molaires et lui triturait le cerveau si bien qu’il faillit se convaincre de vomir pour se donner bonne conscience.

Au lieu de quoi, ses yeux se posèrent arbitrairement sur une bosse du terrain non loin qui semblait lui tendre amicalement les bras. Une protubérance de la nature accueillante, chaleureuse, qui semblait douce comme de la soie et plus douillette que le ventre maternel. Troublé, un filet de sang coulant du nez, André tandis la main juste au moment où Ryaba partageait à grande renfort d’exclamations toute son empathie.

André se rétracta juste à temps pour éviter de poser ses pommes meurtries sur les mamelles de la jeune femme.

Car vous l’aurez compris, les bosses, loin de surplomber le gazon, appartenaient bel et bien à miss Scheiner.

Cette prise de conscience subite et gênante permis à notre cycliste national d’oublier un peu son mal pour esquisser un léger mouvement de recul contrarié. André n’était pas ignorant des femmes, des choses de la nature, et de ce que le rapprochement de l’un et de l’autre sous-entendait traditionnellement. Contrairement à ce que bon nombre de ses contemporains pensaient tout bas, André avait déjà fais l’expérience de l’amour à plusieurs reprises, et était même allé jusqu’à le consommer. Certes. Si on creusait un peu, on prenait vite la mesure de cet amour fantoche qui l’avait guidé plus par peur de refuser l’affection d’une fille un peu trop excessive que par réel désir. Tout bien considéré, les quelques aventures d’André s’étaient plutôt faite à ses dépends qu’à son plaisir, et les belles, après avoir profité de sa gentillesse, s’étaient galamment nourrit de son portefeuille puis, une fois lassées de son caractère trop peu contrariant, avaient claqué la porte, perchées sur leur dernière paire de Lou Boutin, et n’avaient jamais rappelé.

Tout cela n’évoquait pour André qu’une vaste bobine de souvenirs étranges et nostalgique, garni de déception et saupoudrée d’un peu de tristesse. Trop naïf pour comprendre qu’on abusait en grande partie de ses ressources, le jeune homme en avait simplement conclu qu’il n’était pas adapté à la vie de couple : les femmes le lui disaient, il ne réservait que trop de prévisibilité. Jamais contrariant, André acceptait toutes les frasques sans commentaires de peur de mal faire. Sa philosophie intrinsèque qui le poussait sans cesse à éviter les problèmes se traduisait, avec les femmes, par une platitude inconcevable et un ennuie de circonstance.

Voilà. Si parfois, de façon aussi inattendu qu’inespéré, André lâchait brutalement entre deux considération ce que les gens n’osaient pas lui dire –clairvoyance tragique teintée de naïveté maladive- si parfois il pouvait faire preuve d’un répondant incongru et presque blasphémateur au vu de sa propre nature, face aux dames, André se teintait bien souvent d’un mutisme bégayant peint de rougeur, incapable de contrôler sa nervosité.

Les femmes terrorisaient André. Et par dessus tout, Ryaba Schneider terrorisait André.

Il pâlît donc en la reconnaissant. Et comme il se sentit pâlir, il se mit à craindre qu’elle ne le remarque et ne le prenne comme une insulte. Il pâlît donc encore plus, et se mit à trembler légèrement, se contorsionnant légèrement pour tenter d’échapper d’une manière ou d’une autre à la situation. De loin, on aurait pu penser qu’il tenter de creuser un trou avec ses genoux (il était à présent à genoux en face de la jeune femme) pour y disparaître à tout jamais.

La raison de cette terreur maladive était facilement explicable. A peine quelques jours auparavant, André avait fait la connaissance de Ryaba dans l’une des grandes surfaces de l’île. Elle lui avait vendu une panoplie d’articles tous plus sophistiqués et inutiles les uns que les autres qui, s’il n’avait pas été aussi riche, l’auraient profondément ruiné. La vérité est qu’encore plus que d’habitude, André ne se sentit pas d’abandonner ses emplettes.

Au moment où Ryaba était venu vers lui pour lui présenter avec passion les fabuleuses capacités des dernières combinaison moulante en cuirs extensible à la mode, André avait senti une délicate brise se glisser entre eux. Et le temps s’était arrêté à tout jamais. Il s’était perdu dans ses yeux, perdu dans la danse paisible de ses lèvres, dans la courbure échancrée de sa beauté éclatante. André s’était senti écrasé par sa perfection. Sa voix était s’était transformé en chant du paradis, et, perdu dans un sentiment qui le pulvérisait totalement, il avait tenté de mettre fin à l’entretient en marmonnant quelques mots en français avec un sourire poli. Brûlant de la honte habituelle qu’il ressentait lorsque sa timidité venait le remettre sur le droit chemin, il s’était éclipsé les bras chargés de matériel qu’il rangea machinalement en tas dans son armoire (tas qu’il retrouva deux jours plus tard, le temps pour lui de sortir de sa transe et réaliser qu’il n’avait pas exactement fait les choses comme il fallait.)

Depuis, André ne dormait plus, et rêvait chaque minutes de sa vie de la belle Ryaba.

Il n’avait depuis qu’une terreur étouffante : celle de la recroiser. Il était hors de question pour lui de lui avouer ses sentiments. Il ne se sentait même pas capable de lui adresser la parole, non, de poser les yeux sur elle sans s’étrangler et la souiller de sa honte. André avait au moins conscience d’une chose, c’est d’être insgnifiant.

Comparé à Ryaba, le pas a franchir était trop grand.

- Je nohatenetho ha ! sbdl… » André puisait dans les tréfonds de sa volonté pour faire face à la situation avec le plus de courage possible (et dieu sait qu’André en avait à revendre.) Il fuyait remarquablement le regard de la jeune femme, préférant fixer le sol avec une fascination singulière. « Je ne sens plus ma cuisse. » Murmura t-il. Ses paroles avaient à nouveau du sens, Ryaba ne penserait peut être pas tout de suite à faire le 15 pour prévenir d’un AVC. Il allait ajouter que toutefois, il pensait que ça irait, et cherchait dans ses souvenirs comment agencer les mots pour faire à nouveau une phrase sans bégayer lorsqu’un étrange sensation glacée lui couvrit le visage.

Il comprit rapidement que Ryaba lui avait vidé la bouteille sur le visage. Il resta quelques instants stoïques sans savoir quoi faire, l’eau minérale lui dégoulinant des cheveux et du visage jusque sur le col de sa chemise, se mélangeant tragiquement au sang qui avait déjà tâché sa veste.

- Heu… Merci. » Dit il poliment. « Je ne vais p-p-pas vous déranger plus longtemps ! » Il tenta de se lever maladroitement. « Olala, Où ais-je mis mon vélo ? » s’interrogea t-il. Il semblait soudain très pressé de partir. Son regard n’avait toujours pas croisé le sien et il sentait déjà ses idées s’embrouiller et une chaleur atroce lui grimper au visage, conscient d'être trempé et de réagir avec une certaine absurdité.
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